SAC LA PASSEMENTERIE (4 Déclinaisons)

Sac La passementerie

Motifs : Les délices des 4 saisons, Les camées, Bâtons rompus

Chaque sac  présente un motif différent selon la coupe du tissu

DIMENSIONS

Longueur 34cm
Hauteur 26cm
Largeur 10cm
Anse : 60cm x 2

Marque : Collection du Musée de la Toile de Jouy

Fabriqué en France.

 

Ce produit est actuellement en rupture et indisponible.

UGS : 4807 Catégorie :

Description

Sac La Passementerie

Composition : Tissu 100% coton , Anse en passementeries upcyclées , fermeture top aimant
Chaque modèle présente un détail de motif différent selon la coupe du tissu

Fabriqué en France

Histoire du motif :

Les délices des 4 saisons – inv.983.15.12
Dessinateur attitré de la Manufacture Oberkampf depuis 1783, Jean-Baptiste Huet élabore cette pastorale en 1787. Les scènes des Délices des quatre saisons évoquent les travaux agraires ou les jeux d’extérieur propres à chaque saison : la danse autour de l’arbre de mai représente le printemps ; la récolte du blé et une scène de pique-nique, l’été ; les vendanges, l’automne ; un traîneau glissant sur la neige et des patineurs, la saison hivernale. Les traits vifs du dessin et l’organisation des saynètes, reliées entre elles par des feuillages et des branchages, donnent l’illusion d’un mouvement sans fin, en écho au cycle infini des saisons. Homme du siècle des Lumières, questionné par le rapport de l’homme à la nature, Jean-Baptiste Huet propose avec Les Délices des quatre saisons une vision bucolique d’une nature abondante et prospère, rappelant les thèmes chers aux auteurs antiques tels que Virgile dans L’Arcadie et Ovide dans Les Métamorphoses.

Les Camées – inv.996.3.1
Dès le Moyen-Age, puis durant la Renaissance, les artistes puisent leur inspiration dans le style de l’Antiquité classique. A la suite des découvertes d’Herculanum en 1738 et de Pompéi en 1748, un véritable engouement se développe pour les fouilles et l’étude des monuments anciens, donnant naissance au mouvement néoclassique dans la seconde moitié du 18ème siècle, théorisé par Winckelmann. Sous le règne de Louis XV, de nombreux amateurs collectionnent ainsi des objets avec des motifs d’inspiration mythologique ou des copies d’antiques, dont la marquise de Pompadour. Oberkampf, sensible aux tendances artistiques de son temps, imprime des toiles à sujet mythologique, comme les Camées à la fin du 18ème siècle. Le motif est composé de 16 petits médaillons représentant des animaux ou des figures antiques sur un fond crème, parsemé de fleurs et de feuillages naturalistes. De formes diverses, ils évoquent les camées, petites pierres composées de différentes couches de plusieurs couleurs superposées et sculptées en relief, très en vogue à la période antique.

Bâtons rompus – inv.000.4.36_f29
Les motifs floraux imprimés à la planche de bois constituent une part majeure de la production de la Manufacture de Jouy-en-Josas, active de 1760 à 1843.
Certaines créations s’inspirent de la nature environnante et des publications botaniques de l’époque, avec un dessin de grande précision dans une veine naturaliste. En parallèle se développe également un courant plus fantaisiste, qui reflète la créativité des dessinateurs de la Manufacture Oberkampf. Les motifs végétaux sont alors un savant mélange de plantes, de fruits et de fleurs, parfois réduits à leurs éléments constitutifs (tiges, feuilles, corolles). L’accent est mis sur l’aspect décoratif, avec une géométrisation des formes et de la composition, tel qu’on peut le voir sur le motif « Bâtons rompus », crée en 1789. En raison de son vif succès commercial, en particulier auprès de la clientèle provençale, ce dessin a été imprimé en différentes version et copié pendant près d’un siècle, soit à l’identique, soit dans une version simplifiée avec moins de coloris ou des changements d’échelle.

Manufacture Oberkampf / Musée de la toile de Jouy

 

 

Informations complémentaires

Poids 120 g
Dimensions 34 × 10 × 26 cm
Motif

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